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[CR CONCERT] Rotting Christ + Carach Angren + Svart Crown au Trabendo, Paris (04/02/2018)


Entamons ce mois de février comme il se doit, réjouissons-nous car malgré les inondations, ce concert originellement prévu au Petit Bain a été habilement déplacé au Trabendo (cela a permis de faire des heureux supplémentaires) pour accueillir les Grecs de Rotting Christ, Carach Angren et les Français de Svart Crown. Ce dimanche était d'une incroyable noirceur avec un soupçon de givre. 


Partie I : Svart Crown

Malgré les apparences, ce groupe œuvrant dans un black/death un rien énervé n'est point originaire de Scandinavie mais du sud de la France (Nice pour être précise). Ils officient dans le genre depuis 2004, avec une première démo sortie en 2006 Bloody Crown, j'ai eu l'occasion pour ma part de faire leur connaissance avec l'album Profane (2013) qui m'avait bien débouché les oreilles. Ce son haineux et violent m'avait curieusement bien plu. Svart Crown, c'est le cd à lancer chez toi quand tu as envie d'envoyer chier le monde entier et que tu n'as aucune empathie pour tes voisins de pallier. Personnellement j'accroche à fond, et leur venue en première partie de Rotting Christ m'avait carrément emballé en mode "Ah mais ça va être super pour mettre dans l'ambiance". Comme beaucoup, nous avons donc piétiné à l'entrée du Trabendo et bravé le froid pour être sûrs d'arriver à temps et ne pas rater le début de leur prestation.

Je n'aime pas le Trabendo, ok c'est une grande salle, mais si on fait moins d'1m80 c'est une putain de galère pour voir la scène correctement tout en appréciant les plaisirs de la fosse. Je me suis donc habilement précipitée pour être au plus près de la barrière, je crois que j'étais en gros au deuxième rang, j'ai pu apercevoir un micro, un bout de batterie et donc les mecs de Svart Crown arriver. Les mecs étaient d'une grande sobriété, pas de corpse paint, des t-shirts sans manches noirs unis (ils ne feront donc pas la promotion de leurs groupes préférés), mais soyez rassurés, au moins ils étaient tous chevelus, ça devient tellement rare dans le black metal à cause de la calvitie et des nouveaux codes vestimentaires du post-bm notamment que ça mérite d'être notifié. Ah oui, ils étaient beaux, le son était sympa, le chant un rien faiblard par rapport aux instruments mais oui, j'ai bien reconnu ce soir-là un Svart Crown qui ressemblait bien aux albums. Ça envoyait pas mal, et si le public s'est avéré timide au début, au fur et à mesure de leur prestation, on sent bien qu'ils en ont convaincus plus d'un sur leurs qualités scéniques. Ils étaient humbles, savourant ainsi le moment de jouer dans cette salle et d'avoir le privilège de faire la première partie de Rotting Christ.

Ils ont quand même pris le temps de nous rappeler leur noms entre deux riffs ravageurs, et nous avons tout simplement savouré cette partie qui a habilement fait le job. 40 minutes c'est court, trop court quand on apprécie un groupe, mais nous avons dû nous contenter de cela. Nous avons joyeusement gueulé notre satisfaction, ils sont donc repartis ravis tout comme nous. Le temps ainsi de nous remettre de nos émotions, reprendre notre souffle et patienter pour la deuxième partie Carach Angren.



Partie II : Carach Angren

Surtout on ne bouge pas et on conserve sa place contre vents et marées (et mecs à grands segments avec leurs bières à la main). Je ne connaissais absolument pas ce groupe. Je vois arriver une deuxième grosse caisse, des visages un peu flippants et un batteur arborant du corpse paint. Je me dis "Ahhh on va avoir le droit à du bon bm bien bourrin !". Mais l'arrivée du synthé et les commentaires d'autres spectateurs à l'allure de groupies me fait un peu déchanter, j'entends qu'il s'agirait d'"horror black metal symphonique". Ah merde, c'est tout de suite nettement moins ma came. Mais puisque je défends mon bout de fosse comme si ma vie en dépendait, je me glisse encore davantage près de la barrière, je suis maintenant au premier rang et demi. J'entends des gens gueuler et j'en déduis ainsi qu'à l'arrivée de toutes ces babioles sur scène, la prestation de Carach Angren vaut certainement le détour. Carach Angren, la référence on la voit venir, du Tolkien (bon question originalité, oui, effectivement on a vu mieux, mais on aime tellement ça !). Ils viennent des Pays-Bas (et ne dites pas Hollande, c'est une putain de région, pas un pays putain de bordel de merde !) Ils existent depuis 2004 et ont 5 albums studio à leur actif dont le dernier en date Dance and Laugh amongst the Rotten (2017). Ils ont ainsi une notoriété bien installée pour les amateurs du genre. Je ne sais pas en quoi on peut justifier leur présence avant Rotting Christ, si ce n'est le mot "rotten" en commun mais admettons. Ils ont en tout cas rameuté un paquet de gens qui étaient visiblement venus juste pour eux, donc comme quoi, pourquoi pas !

Les lumières s'éteignent, de la fumée se disperse sous des spots bleus à l'allure de lumières de phares et une musique qui fait penser à un film d'horreur. Effectivement pour le côté "horror" on y est. Et puis ça commence, les musiciens arrivent sur scène et un petit groupe qui se trouve à côté de moi sombre en pleine hystérie collective. Je ne comprends pas ce qui leur arrive, et je vois ainsi un synthé qui se déplace dans les airs via un pied mécanique qui arbore une tête bien creepy, le claviériste porte une veste d'officier, et un corpse paint, le leader lui fait encore plus crier le public, il a un corpse paint assez ghostien dans le style, un veste à queue de pie, un pantalon en cuir moulant brillant et une paire de bottes à semelles compensées. Ah oui, on est bien là dans le kitsch, je suis la seule à penser qu'on a fait un voyage dans le temps, mais les fans eux, sont à fond dans le trip. Je les entends déjà gueuler à plein poumons, ils connaissent les paroles par cœur, le leader est à fond dans son jeu scénique et j'avoue que passé les premières minutes où j'étais pas mal hébétée, je me surprends moi aussi à entrer dans le jeu.

J'avoue que tout est savamment orchestré pour qu'on apprécie la prestation, qu'on adhère ou pas au style, ce n'est quand même pas commun. De plus, il est fort ce claviériste, parce qu'il arrive à jouer même avec son instrument de traviole. Y a de la recherche, y a toute une scénarisation de la performance. On ne s'ennuie pas, le public y est pour beaucoup. J'ai passé la moitié de la prestation à les regarder s'époumoner, transis par l'émotion que transmettait le chanteur. On ne peut pas décemment rester indifférent à tout cela. Le leader a un chant black de type sonorité reptilienne. C'est curieux, le synthé aussi, mais le batteur assure grave. Et si je n'ai pas été envoûtée par le côté symphonique, faut admettre que les passages black en mode tagadatagadatagada passent très bien et nous rappellent que bon, c'est pas seulement une musique avec des paroles qui font peuuur. Une fois le job des photographes passé, le chanteur s'en va et revient orné d'une couronne (sans doute pour le titre "Blood Queen"). Alors là, la ressemblance avec Ghost est troublante. L'art de la scénarisation, les postures, la mise en scène. Tout est parfait. Même si son corpse paint finit par dégouliner, qu'il enlève sa veste, et s'étale à même le sol pour chanter. Effectivement, on ne peut pas s'ennuyer. Il ressortira encore une fois en backstage pour ressortir un nouvel accessoire, un masque de monstre à cornes un peu démoniaque. Reconnaissons-le, ça ne fait pas peur du tout, mais finalement, je me dis que c'est bien les accessoires, ça justifie une prestation live, et ça rend le show vraiment sympa. On le surprend à un moment faire une grimace en tirant en la langue sous un jet de fumée. C'est du grand art. Autant, je ne pense que pas que j'écouterai ça en album mais en live ça vaut carrément le détour. La performance est si bien réussie qu'on pourrait presque croire que c'était Carach Angren la tête d'affiche de la soirée. L'euphorie est communicative, le chanteur se plait à faire gueuler le public. Et au final on ne voit pas le temps passer, on est surpris d'apprendre que le show a une fin, et que oui, ils vont devoir partir pour laisser place à Rotting Christ.

Setlist :

01 - Charlie
02 - The Carriage Wheel Murder
03 - When Crows Tick on Window
04 - Pitch Black Box
05 - Bitte Tötet Mich
06 - Blood Queen
07 - Lingering in an Imprint Hauting
08 - Sir John
09 - In de Naam Van de Duivel
10 - Charles Francis Coghlan
11 - Bloodstains of the Captain's Log




Partie III : Rotting Christ

Et puis voici venu le temps (des rires et des chants ?) tant attendu. Rotting Christ. Parce que bon, c'était marrant Carach Angren, mais je n'étais pas venue pour eux. Les mecs ivres étant repartis au bar, nous pouvons retrouver notre calme et notre oxygène. Ça fait du bien. Ce soir-là il n'y aura pas de musique pour occuper le public, seulement des bruits d'ambiance un peu bizarres. On prend le temps d'enlever toutes les babioles sur scène, on démonte les accessoires de la batterie et on commence à installer le bazar pendant ce qui semble durer une éternité aux yeux du public impatient que nous sommes. J'ai conscience que les cymbales c'est sacré, faut en prendre soin, mais c'est bien la première fois que j'ai vu un putain de batteur prendre une demi heure pour régler son instrument. Vas-y qu'on mette ça un peu plus à gauche, et puis celui-ci plus à droite. Et puis là comme que ça cogne comme-ci, comme-ça. Il a mis littéralement ma patience à bout de nerfs, et je scrutais ma montre, me demandant si la performance n'allait pas durer un temps ridicule.

Rotting Christ, c'est un groupe qui fait office de figure paternelle dans le genre. Ils exercent depuis 30 ans (mince, mon âge !) dans l'univers du metal, nombreux sont les fans qui suivent ce groupe avec attention. C'est vrai qu'on en entend souvent parler. On leur a demandé pourquoi ils ne choisissaient pas un autre nom, parce que ça le faisait moyen, ça choque ta maman quand elle te voit débouler avec un t-shirt au déjeuner après la messe du dimanche. Avec 11 albums au compteur dont le dernier Rituals date de 2016, on peut dire qu'on n'a pas affaire à des noobs dans l'univers du black metal. Une valeur sûre d'autant plus justifiée que c'est à ma connaissance, le seul groupe grec à mon répertoire. Comme tous les gros groupes, rien que leur discographie suffit à me décourager, parce qu'on ne sait jamais par lequel commencer. Au final, sur les conseils d'un ami je me suis écoutée pas mal Theogonia (2007) et Κατά τον δαίμονα εαυτού (2013) parce qu'il faut bien commencer par quelque chose. Je les avais vus à leur passage au Petit Bain en compagnie d'Inquisition et Schammasch, j'avais trouvé leur performance sympa, même si au final, quand ce n'est pas une tête d'affiche, on reste toujours un peu sur sa faim. Après un peu de réflexion, je suis laissée tentée à l'idée de revoir Rotting Christ histoire de vérifier si la magie opérerait aujourd'hui.

Les lumières de la salle s'éteignent, place à un tout autre éclairage et ça commence. Dans une ambiance un peu tribale, nous avons le droit à une intro de choix de Rotting Christ "Devadevam", titre du dernier album Ritual (2016). Ça en jetait grave, la foule était en plein délire. La magie Rotting Christienne était en train d'opérer. Si rapidement, ça m'a étonné mais pourquoi pas. Pas le temps de souffler, on enchaîne à présent sur "Κατά τον δαίμονα εαυτού", là j'avoue, je suis clairement entrée en transe à partir de ce titre là. La foule s'agite joyeusement, mais c'est vraiment au lancement du titre "Demonon Vrosis" que j'ai senti que mon appui au niveau des pieds était plus qu'incertain. Collée à mon collègue juste devant, je m'agrippe péniblement à la barrière et nous apprécions la musique. Un peu plus, et j'avais oublié que j'étais en train d'assister à un concert de black metal. Heureusement que les gens déchaînés étaient là pour me le rappeler. "Elthe Kyrie" finit de complètement nous achever.

En y repensant, ça tombait plutôt bien. Car après ce fameux titre, nous sommes passés à une tout autre ambiance. La salle s'est assombrie à nouveau, pour laisser place à des spots rougeoyants. Le leader d'un calme olympien prend la peine de nous jauger et s'installe à son micro, fredonnant ainsi les premières paroles de "Apage Satana". La foule subjuguée ne dit mot, comme si on assistait à une messe. Ce titre m'a littéralement captivé, moi aussi j'avais envie de gueuler les "hey" avec la foule, unie dans ce délire

Mais passé le moment de communion. Fallait pas non plus déconner dans la lopetterie black metalleuse. On enchaîne sur "The Sign of Evil Existence", une sorte de retour aux sources de la brutalité. Hop, on fait un voyage dans le temps, en 1993. C'est fou c'est bourrin, c'est beau, c'est Rotting Christ bien entendu ! Et puis dans la lancée, entre toute cette folie circle-pitienne qui anime la foule, il annonce "The Forest of N'Gai", comme ça, on retourne un peu plus dans le passé. J'ai bien senti la passion qui animait le groupe et le public. On avait vraiment affaire à un best of et un choix de qualité pour les amateurs du groupe. On ne pourra pas râler en disant "ils n'ont fait que le dernier album les enfoirés". C'est aussi ça l'avantage des vieux groupes, on est toujours sûrs d'avoir un super panaché niveau variété des titres. Et je peux vraiment dire que ce soir-là on a été servis niveau qualité. Il y avait de tout. Une prestation scénique de qualité, du plaisir de la part du groupe et du public. Des émotions partagées. Franchement, je me suis sentie très privilégiée de pouvoir assister à une telle performance !

Et puisque le mot d'ordre de la soirée était "Satan est notre ami", ils ont enchaîné par une reprise de Thou Art Lord "Societas Satanas". Ah ben oui, que voulez-vous, les années 1990 il n'y a que ça de vrai ! Je me rappelle avoir entendu mon voisin de fosse assez enthousiaste gueuler régulièrement "In Yumeeen !" Je me dis que c'est forcément son titre préféré, et probablement celui de beaucoup d'autres. Fort heureusement pour lui, ce titre est enfin venu. "In Yumen-Xibalba" lancé dans un délire euphorique, je me suis laissée prendre au jeu, et moi aussi j'ai gueulé comme une damnée. On se rend compte qu'assister à un concert de Rotting Christ c'est vachement sportif en fait. Il faut souvent secouer les bras, c'est un peu un cours d'aérobic nouvelle génération. Je ne compte pas les litres de sueur que j'ai dû perdre durant cette soirée, mais oui, c'était un assez épique et éprouvant physiquement.

Et parce qu'ils sont très sympas, et qu'ils ont compris quels étaient mes albums préférés, ils ont conclu le set par "Grandis Spiritus Diavolos". Encore une histoire à propos de Satan qui permet ainsi au public de s'époumoner joyeusement. J'avoue, ce soir-là Satan était clairement avec nous. Le titre achevé, le groupe nous laisse ainsi dans notre jus. On est fatigués, on en peut plus mais on en veut encore. Ah non, on ne va pas en rester là ! Tout le monde gueule "Rotting Christ ! Rotting Christ ! Rotting Christ" chacun avec son accent anglais plus ou moins réussi, on frappe dans les mains, nombreux sont ceux qui font vibrer le sol avec leurs pieds. Ah non 1h c'est trop peu !

On avait eu peur, le Trabendo, ils sont un peu réputés pour foutre les gens dehors à 23h tout pile. Mais non, le groupe revient, nous nous réjouissons et gueulons notre contentement. La soirée s'achèvera avec un autre titre vintage, "Non Serviam". Comme quoi, quand j'avais dit que les années 1990 étaient à l'honneur, je ne déconnais pas tant que ça en fait.

Après cela, le groupe s'en est allé pour de vrai. Nous prenons le temps de reprendre notre souffle, retrouver notre état émotionnel normal. C'est dur. Nous retrouvons nos compères, on se dit que c'était super génial. On songe gentiment à bouger, on ne peut de toutes les façons pas s'éterniser, car les vigiles nous font vite savoir qu'il faut déguerpir. À peine le temps de se désaltérer pour éviter de se désecher totalement, on nous indique gentiment où est la sortie. Pas d'arrêt au merch', pas le temps, et puis vu le prix des t-shirts, pour renflouer la dette grecque il faudra compter sur quelqu'un d'autre. On se fait limite foutre dehors à coups de pieds au cul par les vigiles qui trouvent visiblement qu'on met trop de temps à enfiler nos manteaux. Le Trabendo c'est décidément un lieu vachement convivial. Je retiens. Enfin, ce n'est pas leur attitude qui plombera notre moral.

Nous nous sommes tous mis d'accord, la performance de Rotting Christ était à la hauteur de nos espérances ce soir-là, mieux qu'au Petit Bain en 2016. Je les ai sentis plus chaleureux, plus en phase avec le public. Il y avait une énergie vraiment communicative. Bref, Rotting Christ en tête d'affiche ça déboîte grave. Bref, pour ceux qui en doutaient encore, ce groupe a de la bouteille, de l'énergie, et un prix abordable en concert. Moralité, on aurait tort de se priver de les voir à chaque occasion.


Setlist :

01 - Devadevam
02 - Κατά τον δαίμονα εαυτού
03 - Demonon Vrosis
04 - Elthe Kyrie
05 - Apage Satana
06 - The Sign of Evil Existence
07 - The Forest of N'Gai
08 - Societas Satanas (reprise de Thou Art Lord)
09 - In Yumen-Xibalba
10 - Grandis Spiritus Diavolos

Rappel

11 - Non Serviam


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