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Articles

Affichage des articles du janvier, 2018

[CHRO] Primitive Man - (2017) Caustic

Du bon gros malaise Primitive Man, c'est un groupe américain originaire de Denver (mais il n'y a pas de dinosaure sympathique chez eux). Ils officient admirablement bien dans le sludge/doom et un peu noise aussi depuis 2012. Ça suinte la musique malsaine pour le plus grand plaisir de nos canaux auditifs un peu masochistes. Après un premier album, Scorn (2013) ils nous gratifient d'un album toujours aussi lent et pesant, Caustic . Autant vous prévenir tout de suite, écouter Primitive Man, s'est subir un peu plus d'une heure et quart de calvaire. Dès les premières secondes de "My Will" on sait tout de suite que ce grincement insupportable qui nous assaille c'est bien eux, Primitive Man . Y a des touches musicales qui ne trompent pas. Le chanteur du groupe, qui nous sort un raclement de gorge qui ferait ainsi le bonheur des concepteurs des pastilles Lisopaïne, tant on a mal pour lui et on sent qu'il en a rudement besoin ce pauvre garçon

[MU] Maintenant écoutant #04

Un titre qui résume bien toute mon admiration pour ce groupe Kyuss - Demon Cleaner  J'admets d'ailleurs sans honte avoir commencé un marathon kyussien que je compte bien terminer aujourd'hui. L'évolution vocale de John Garcia est hallucinante, et quand on pense à son dernier projet solo, je ne peux que m'ébahir, il se bonifie avec le temps.

[CHRO] Nortt - (2017) Endeligt

Bonne nouvelle, la dépression saisonnière est arrivée !   Histoire de terminer l'année 2017 en beauté, Nortt a eu la bonne idée de nous sortir le 29 décembre son quatrième album. Nortt, c'est une grande histoire de déprime que ce bonhomme danois cultive depuis 20 ans déjà, comme quoi, ça conserve. Et alors, depuis ce génialissime Gudsforladt (2003), est-ce que ce le "Pure Depressive Funeral Doom Metal"  est toujours aussi bon ? L'album démarre sur le titre "Andægtigt dødsfald" toujours aussi vaporeux et parsemé de sons un peu énigmatiques dont il en est si friand . Tu l'as sens la bonne déprime hivernale ? Parce ça ne fait que commencer. Ce que j'adore avec Nortt , c'est qu'avec un rien, il arrive à me plonger dans une atmosphère un rien glauque et tout à fait déprimante. À l'image des "tiouuu tiouuu" pourtant discrets mais tellement ténébreux ! Et là, quand la guitare se mêle au piano, c'est toute la magie

[MU] Maintenant écoutant #03

Où s'arrête le bruit et où commence la musique ? Naxal Protocol - Interzona 2016

[CR CONCERT] Batushka + Schammasch + Trepaneringsritualen au Petit Bain, Paris (15/01/2018)

  L'année 2018 ne pouvait pas mieux commencer. Même les éléments climatiques semblaient s'être temporairement calmés pour inaugurer l'événement. Les bourrasques de vents et la pluie ont cessé le temps de nous laisser arpenter les quais de Seine et de nous engouffrer dans un Petit Bain qui affichait salle comble pour la venue des Polonais de Batushka, accompagnés de Schammasch et du one man band suédois de Trepaneringsritualen. Les ingrédients indispensables de la soirée contenaient : crânes, bougies et encens. Ça donne envie n'est-ce pas ? Partie I : Trepaneringsritualen  Sous ce nom composé à rallonge se cache ni plus ni moins que le mot composé en suédois de "rituel de trépanation". Un chouette programme me diriez-vous. Bon, je vous rappelle juste un peu que les accessoires indispensables étaient des crânes, beaucoup de crânes, âmes sensibles s'abstenir, car le projet musical venant de la tête d'un bonhomme suédois originaire de Götebo

[CHRO] Völur - (2017) Ancestors

J'ai comme qui dirait une folle envie de faire une virée dans le grand nord canadien    Völur, même si ce nom laissait présager une toute autre localisation géographique, c'est tout bonnement un trio canadien originaire de Toronto. Ils existent depuis globalement 2013, Après Disir (2016), Ancestors est le deuxième album studio qu'ils nous font partager dans un style musical aussi riche et abouti que je qualifie grosso merdo d'ambient/folk/doom metal. Si par le plus grand des hasards vous aimez Wardruna ou Skuggsjá mais avec un tempo un poil plus lent, ce disque est fait pour vous. J'aime Völur , parce que la première fois que j'ai écouté ce disque, j'ai eu littéralement l'impression de me propulser dans des grandes étendues givrées où cette nature indomptée nous rappelle qu'en fin de compte, nous ne sommes pas grand chose si ce n'est qu'un petit être un peu stupide écoutant un album de musique où nous imaginons que nous